Lise DIOU-HIRTZ

 

P1050601 (2)Lise Diou-Hirtz est née à Nancy, en 1990. Elle commence le piano à l’âge de
sept ans, à Lunéville, dans la classe d’Isabelle Aubert. La musique fait partie de sa vie.

La rencontre de Roland France-Lanord, sera déterminante et la conduira à passer le concours d’entrée au Conservatoire de Nancy et devenir son élève. Lise se lance entièrement dans la pratique du piano.
Elle obtient son Diplôme d’Etude Musicale de piano (DEM) à l’unanimité du
jury, ce qui lui permet de rentrer en cycle de perfectionnement où elle
obtient le diplôme de concert à l’unanimité du jury également.
Transmettre la musique est une nécessité pour Lise. Elle passe le concours
pour rentrer au Pôle Musique et Danse de l’École Supérieure d’Art de
Lorraine (ESAL) en 2015 pour obtenir en 2017 son Diplôme d’Etat (DE), afin
de pouvoir enseigner le piano dans les conservatoires.
De nombreux projets la portent et la font avancer comme celui de la lecture
musicale de l’adaptation du livre de Maryse Condé, Moi, Tituba sorcière, avec Danielle Gabou. Elles ont été accueillies en septembre 2015 à Nancy, pour jouer à l’occasion du livre sur la place, en mai 2016, salle Raugraff dans le cadre de la journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition, en 2017 à Erstein, au Musée Wurth, en 2018 à Paris, à la maison de l’Unesco.

En 2018, pour le livre sur la place de Nancy, une lecture musicale du dernier album de Laurence Gillot, Conversation avec le loup, a été créée avec l’auteure et Philippe
Thomine, qui les a conduits au Luxembourg et les emmènera dans
d’autres lieux.
Des rencontres comme celles de Gaston-Paul Effa, d’Hélène Dautry,
de Liv Glaser, d’Hélène Grimaud, ont marqué des moments décisifs dans
sa musique, dans ses choix et dans sa vie qu’elle nourrit d’échanges, de lettres, de regards. Elle puise ses forces dans la peinture, la sculpture, la littérature.
« Être artiste, c’est ne pas compter, c’est croître comme l’arbre qui ne presse
pas sa sève, qui résiste confiants aux grands vents du printemps, sans
craindre que l’été puisse venir. L’été vient. Mais il ne vient que pour ceux
qui savent attendre, aussi tranquilles et ouverts que s’ils avaient l’éternité
devant eux. Patience est tout. »
Rainer Maria Rilke
Lettres à un jeune poète